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Notre vie à oklahoma : deux chimistes à l'heure américaine !

15 septembre 2011

Voilà c'est fini...

 

Mercredi 14 septembre 2011, 17h. Je commence ce billet sur ordre de Jérôme : « Tu écris, je mets les photos ». C’est vrai qu’un petit récap des derniers évènements est une bonne idée. Mais là, faut surtout commencer par LA nouvelle de la semaine : on a défendu notre thèse mardi matin, et vu que tout s’est bien passé, nous sommes donc tous les deux des heureux détenteurs d’un diplôme de Master de l’Université d’Oklahoma. Youhou !!

Voici donc le récap de cette année ici, version journal.

1er juin 2010, Paris : Encore quelques heures d’attente pour prendre l’avion. Les dollars sont dans le portefeuille, l’accent français est à couper au couteau. Mélange d’appréhension, mais surtout, surtout, d’excitation à l’idée d’enfin partir aux US après tous les déboires administratifs.

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1er juin 2010, Norman : Enfin arrivés, après des galères d’avion.

Juin 2010 : Les gens ont tous des patates dans la bouche, les voitures sont toutes immenses, les gens sont super gentils. Quelques français rencontrés, mais l’intégration est pas immédiate. L’anglais donne mal à la tête.

Juillet 2010 : Le labo de chimie déménage, et nous, on en a profité pour emménager à la piscine, qui est devenue l’endroit où l’on passe le plus de temps. Les soirées se font plus nombreuses, les amis aussi. Une chose est sûre, la vie est chouette ici.

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Août 2010 : On voit du pays, avec notre trip Las Vegas/ Grand Canyon/ San Francisco. Absolument génial. La conversation que j’ai eu avec mon advisor en juin (« dites, je sais que ça fait que 10 jours que je suis là, mais je peux prendre une semaine de vacances en août ?) me paraît maintenant comme l’idée du siècle. Après tout, on est là pour en profiter aussi. En rentrant de vacances, le campus est plein de filles en t-shirt et short de running, comme si elles allaient courir mais en fait elles vont en cours, mais maquillée comme si elles allaient en soirées. La moitié des filles sont blondes peroxydées, et les mecs de fraternité ont tous des polos Ralph Lauren orange, rose ou jaune, un short, et des mocassins. (nb : même après un an ici, je trouve que leur style est toujours aussi douteux).

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Septembre 2010 : La saison de football commence, et c’est l’occasion de découvrir les joies du tailgate. C’est absolument inédit, et une ambiance comme ça est apparemment rare, même dans d’autres villes universitaires. C’est juste qu’ici, tout le monde est si fier d’être à OU, des centaines de familles se retrouvent autour du stade, branche une télé, allume le barbecue, et mange les burgers fraichement cuisinés, tout en discutant football et en buvant des bières. Beaucoup de bières. Aux US, boire dans la rue n’est pas autorisé, sauf les jours de tailgate, où c’est toléré (sous condition évidemment d’avoir 21 ans). La bière est même distribuée gratuitement par certaines entreprises : Halliburton par exemple a un stand distribuant gratuitement bières et nourriture. J’aimerai tellement pouvoir importer ça en France : pas de bagarres entre supporters, toute la famille se réunit, de la grand-mère aux p’tits enfants, et le football est juste devenu une raison supplémentaire de retrouver des amis, de la famille ou des voisins.

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Octobre 2010 : Pas grand-chose à signaler, à part Halloween, LA fête où les filles peuvent se ballader dans des costumes franchement indécents (mais alors franchement franchement indécents !)

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Novembre 2010 : Thanksgiving approche, et c’est l’occasion d’avoir un long week end et de partir en vadrouille, direction le Nouveau Mexique. Une fois de plus, voyage assez exceptionnel, avec le magnifique désert de sable blanc, les cavernes, Santa Fe.

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Décembre 2010 : Il commence à faire froid, et le retour en France pour les fêtes approche. Le premier semestre est fini aussi, et on a tout cassé en chimie organique pour ce semestre. Moi je me souviens de rien d’autre !

Janvier 2011 : Une nouvelle année commence, et la résolution qui va avec est d’aller faire du badminton une fois par semaine. Sur ce coup, je suis plutôt fière de nous, avec Jérôme, on a tenu jusqu’environ juin si je me souviens bien. Je me souviens aussi d’un week end magnifique fin janvier, où l’on avait pu jouer au beach volley tellement le temps était magnifique est chaud, juste avant que….

Février 2011 : le blizzard arrive. L’université ferme une semaine, car il y a trop de neige et pas assez d’équipements pour tout déblayer. Moi je dis, ça fait des vacances, où le vin chaud est devenu la boisson officielleJ. Ils ont tous aimé d’ailleurs. A part ça, la biochimie nous prend la tête. Oups, ça, j’aurais déjà pu le mettre dans la rubrique « janvier ».

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Mars 2011 : Springbreak, et notre super voyage à Chicago avec notre adorable Maude. Je sais plus combien de km en voiture, ni à pied, mais on a beaucoup roulé, et on a beaucoup marché.

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Avril 2011. En avril, ne te découvre pas d’un fil, n’est pas quelque chose qui s’applique à Norman, Oklahoma. Le temps est magnifique, et annonce un bel été. On réalise aussi qu’on est beaucoup plus proche de la fin que du début. Plusieurs amis s’enferment chez eux dans l’optique de défendre leur master, et on se fait doucement à l’idée que notre groupe d’amis va sacrément diminuer dans les semaines à venir. Moi je suis allé à Memphis, pour un festival de musique, j’en ai encore les oreilles qui sourient.

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Mai 2011 : On est exempté d’examen pour notre classe de biochimie, car on est trop bons, que voulez-vous. On avait des posters à faire sur un sujet, et le prof a jugé qu’on a fourni suffisamment de travail pour ne pas avoir à passer l’examen. Moi j’ai envie de dire parfait, vu que le dernier cours de bioch que j’ai ouvert devait remonter à mi-mars. Mai, c’est aussi la cérémonie de graduation, qui était absolument grandiose et magique. Se retrouver en tenue, au milieu de tous ces américains, défiler avec eux dans le stade, avec le discours de Gates et les feux d’artifices à la fin, c’est quand même une p*tain de cerise sur un déjà p*tain de gâteau.

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Juin 2011 : mon prof me demande de me mettre à la thèse. Moi je me donne encore quelques semaines, et on en profite pour voyager du côté d’Austin et San Antonio. Chouettes villes, sûrement plus pour y vivre que pour visiter. Pas mal de nos amis partent les uns après les autres, et on sait déjà que ça va rendre notre départ plus facile en pensant qu’il y aura moins de personnes à qui il faudra dire au-revoir.

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Juillet 2011 : L’écriture de la thèse avance doucement pour moi, mon prof me donnant des dates limites lointaines (« faut faire ça pour dans deux semaines ? faciiiiiile ». En fait non.) L’été est chaud, et bat des records de chaleur statistiquement parlant, les températures dépassant les 40°C allègrement tous les jours. Pas mal de piscine encore, mais le bronzage peine à être aussi poussé que celui de l’an passé.

Août 2011. L’écriture occupe nos journées, pas forcément 10 heure par jour, mais croyez-moi, c’est pas facile à rédiger, une thèse. Et en tout cas, c’est pas marrant. Les sorties piscines se font un peu plus rare. Jérôme rentre de France, après s’être fait opérer du genou.

Début septembre 2011 : les paperasseries sont plus nombreuses. Vous vous souvenez du début de l’Auberge Espagnole, quand Romain Duris va d’un bureau à l’autre pour trouver les papiers necessaires à Erasmus ? Ben nous c’est pareil, mais version US. Ils devraient donner un master juste pour avoir réussi à remplir tous les papiers dans les temps.
Le stress monte aussi, et quelques frayeurs sont au programmes : comment ça on a pas de salle pour défendre ? Les derniers jours de rédaction sont harassants pour moi, et j’ai fini par être presque dégoutée par ce que j’ai écrit. J’ai rendu la thèse sans la relire dans sa globalité, tellement je ne pouvais plus voir la voir en peinture. Et puis la défense approche. On se dit que le Power Point, ça va être facile. C’est pas que c’était compliqué, mais quand même beaucoup plus long que prévu. On peaufine notre prononciation des composés chimiques, on répète, on fait des fiches. On s’énerve, on travaille tard, on finit par plus dormir correctement. On mange, on pense à la thèse, on dort, on pense à la thèse. C’est du matin au soir. Jusqu’au 13 septembre.
8h30, heure américaine, je défends donc mon travail devant deux profs américains, et les deux profs français en vidéoconférence. Pareil pour Jérôme, à 10h30. On est bien habillés, on parle avec notre plus bel accent, on fait des grands sourires pour cacher nos cernes, et au final, on est bien moins nerveux que les quelques jours qui précèdent. L’heure de soutenance passe vite, et finalement les profs nous serrent la main en nous félicitant. Master !

 

Septembre 2011. L’anglais ne nous donne plus mal à la tête, mais on ne sait plus parler français non plus. Les mots anglais sont partout, et je m’excuse d’avance, je vous jure qu’on fait pas exprès. Les voitures ne sont plus si impressionnantes, et maintenant, quand on voit une golf 3 portes, on se demande ce que c’est que ce pot de yaourt tellement c’est petit. On s’est fait à la bière à 3.2° (si vous avez l’occasion de gouter de la Choc 1919, allez-y, c’est un délice), aux bars qui ferment à 2heures du matin, au voitures de polices partout que l’on reconnaît maintenant de loin. On s’est fait à la chaleur, à la piscine, et à l’esprit de l’université, où tout le monde est si fier d’étudier ici. On s’est fait des amis, de plein de nationalités, et on sait aussi qu’on ne reverra sûrement que très peu d’entre eux, et encore, ça sera surement des français qu’on re-rencontrera à l’occasion. On s’est fait à cette mentalité américaine parfois extrême, et souvent si contradictoire. Et si on n’est pas vraiment triste de quitter Norman, (après tout ce n’est que le début d’une autre aventure appelée chômage), le retour va être bizarre. Et je crois que tous les deux, on a envie de revenir, pas forcément ici, mais pour continuer à explorer ce pays si intéressant.

Je ne sais pas ce que Jérôme va en dire, mais pour moi, cette année ici a été exceptionnelle. Tout prend un caractère spécial ici. Un festival de musique, oui, mais un festival de musique à Memphis ! C’est comme si la chose la plus banale se transforme en évènement de l’année. On se dit qu’il faut profiter de chaque instant, car l’année passe vite. Et au final, cette idée de profiter de chaque occasion, c’est devenu un état d’esprit qui n’est pas prêt de me quitter. Ça m’a rendue beaucoup plus positive dans ma vie de tous les jours, et plutôt que de me dire : « ah, ce soir j’ai pas trop envie de sortir », ben au final je fais l’effort, en se disant : « hey, on part bientôt, faut en profiter ». Et au final, c’est toujours des bons moments. L’autre truc que je ne suis pas prête d’abandonner, c’est voyager. Partir en week-end, même si y’a 4 heures de trajet le vendredi soir, et qu’au final on a qu’une journée et demi sur place, ça vaut le coup. Chacun de ces week-ends sont des mini-vacances, et franchement, rien de mieux pour décompresser. J’ai vu tellement peu de choses en France et en Europe, ça va devoir changer ! (j'aurais pas dit mieux)

Et puis évidemment, on a appris plus que juste un peu de culture américaine. Mes collègues étaient indiens, vietnamien, pour seulement un américain, qui est encore très imprégné de la culture afro-américaine, et croyez-moi, c’est tout à fait différent de ce que l’on appelle culture américaine. Pas mal de nos amis étaient sud-américains. Bref, tout ça pour dire, je n’avais jamais vécu un melting pot comme celui là. Mais au final, cela ne fait que me rappeler ce dîner avec Ludovico, qui à l’époque m’avait convaincu d’aller faire une année à l’étranger. C’était pendant l’été 2009. Un collègue espagnol, rencontré pendant mon stage, m’avait invité à un diner avec entre autres sa copine colombienne, une amie allemande, une autre espagnole, un français qui avait passé 6 mois en Australie. C’était tellement bien d’avoir toutes ces langues autour de la table, avec tous les vécus, les préjugés aussi. C’est un peu pareil ici. Bref, tentez l’aventure. Ça vaut le coup !

Je pars de Norman lundi 19, avant d’aller à New York pour quelques jours. Si vous êtes sage, vous aurez un dernier bonus de mes aventures américaines. Jérôme, quand à lui, partira vendredi 23. Une chose est sûre, on sera là à la remise des diplômes. Car on a beau avoir vécu une super année ici, y’a beaucoup de gens qu’on a envie de revoir.

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A très bientôt donc !

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Nous, juste après le verdict ! A bientôt !

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9 juillet 2011

I'm a poor lonesome cow-boy...

 On est de retour ! Et oui, il y a quelques semaines, on a fait une petite virée, direction le Texas, et il est grand temps que je vous en parle ! Au menu aujourd’hui, petite leçon d’histoire grâce à la visite d’Austin et de San Antonio, deux villes qui ont joué un rôle capital dans l’histoire de l’état et du pays.

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Première étape, Austin. Austin est aujourd’hui la capitale de l’état, ce qui veut dire qu’il y a un capitole à visiter. Cela tombe bien, c’est la première étape de la journée. Le capitole, très imposant, est le plus haut du pays. Il a été bâti avec du granite, ce qui explique la couleur rose, et a été inauguré en 1887. L’intérieur est plutôt impressionant, et, sans être un musée, raconte l’histoire de l’état. Des peintures de héros locaux, comme Davy Crockett. Les portraits de tous les gouverneurs sont alignés, formant une spirale avec les étages, et remonter les escaliers permet de remonter le temps. Quelques anecdotes par-ci par-là, comme le fait que toutes les charnières de portes sont personnalisées pour être à l’effigie de l’état. Les dessins au sol décrivent l’histoire texane de ces derniers siècles…

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Prêt pour la leçon d’histoire ? Le texas n’a pas toujours été américain. Les comanches, les apaches, cela vous dit quelque chose ?  Toutes ces tribus se trouvaient sur le sol texan avant l’arrivée des européens vers 1528. Les premiers à explorer ces terres sont les espagnols, qui se baladaient aussi du côté du Mexique. Les français s’y sont frotté, et se sont attribué les terres texanes pendant quelques années, officiellement de 1685 à 1762. En réalité, les français se sont tous fait zigouiller en moins de 5 ans. Les tribus locales ont transformé les rares survivants des maladies de la région en pâté pour chiens. Ou en d’autres termes, les frenchies ont tous été massacrés à la façon amérindienne. Bref, je suis déjà fatiguée de la leçon d’histoire vu que ce qui concerne les français est terminé. Pendant les années qui suivent, l’Espagne, puis le Mexique ont continué à se battre pour ces terres. Avant que les américains ne s’en mêlent, évidemment, pour faire du Texas un de leurs états. Au passage, on notera l’influence des espagnols, qui ont construit bon nombre de missions pour évangéliser tout le monde, (dont la mission San Antonio, qui deviendra le Fort Alamo, mais on reparlera plus tard).

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Voilà pour la leçon d’histoire et le capitole, il est temps de passer à autre chose : le centre-ville ! Austin m’a surprise : la ville n’est pas haute, pas de gratte-ciels (il y a bien quelques haut buildings mais aucun ne mérite le qualificatif !). On se balade sur 6th Street, THE rue d’Austin où il faut aller pour boire un verre, où assister à un concert. Je ne sais pas qui le proclame, mais la ville serait apparemment capitale mondiale du rock. Bref, mondiale, je sais pas, mais c’est vrai que ça doit bien bouger, des concerts sont annoncés dans tous les bars.

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On ne pouvait pas aller à Austin sans visiter le campus, qui se situe juste derrière le capitole. L’université du Texas (UT) est notre pire ennemie à OU. Les matchs de foot sont tellement chauds niveau supporters qu’ils ne sont jamais joués à Norman ou à Austin, c’est tout le temps à Dallas, ville presque neutre, à mi-chemin entre les deux universités. Leur couleur est l’orange, bien moins chouette que notre beau rouge et blanc. Comment-ça je ne suis pas objective ? En tout cas le campus est immense, et bien moins beau (si, là, je vous assure, je suis tout à fait objective). Mais c’est peut-être parce qu’ils sont suffisamment malin pour avoir arrêté de planter des fleurs partout et de gaspiller de milliers de litres d’eau en irrigation, et ont mis des cactus et du sable à la place. Bref, beaucoup moins de couleur, mais surement beaucoup plus écolo !

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L’info à préciser, c’est qu’on dépassait les 40° à l’ombre pendant le voyage. On a donc décidé d’aller voir le lac Travis à quelques kms de la ville. Et on a fait trempette évidemment ! Lac pas du tout naturel, mais chouette quand même.

Le lendemain, c’est San Antonio qu’on visite. On a évidemment commencé par le fort Alamo. Le fort est une ancienne mission espagnole, remplie à l’époque de canons et d’américains. Les mexicains ont patienté 13 jours autour du fort, avant de lancer l’assaut. Là aussi, le sang a coulé, tous les américains (à l’exception de quelques enfants) ont été massacrés/executés en moins de deux heures. Pourquoi l’Alamo est-il si fameux pour les américains vu qu’ils y ont tous passé ? Tout est dans la tête. Quelques jours plus tard, une autre bataille commence un peu plus à l’Ouest, et la devise des américains est « Remember the Alamo ». En gros, « battons-nous et ne nous laissons pas massacrer par les mexicains ». Il y a surement une vision plus matérielle de la chose aussi. Lors de la bataille de l’Alamo, de nombreux mexicains ont été tués également, les américains ne se sont pas battus en vain. Ce manque de renfort à sûrement joué en la faveur des américains, qui se sont imposés, et on donc ajouté le Texas à leur liste d’état.

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Le fort est bien conservé : les remparts sont là, l’ancienne église également. Il y a un petit musée, avec quelques armes, des drapeaux. Et le plus étonnant, la visite est gratuite.

On s’est ensuite baladé du côté du Riverwalk, la petite France à l’américaine. Je ne peux pas mieux le décrire. Allez à Strasbourg, allez à la petite France, et enlevez les colombages (et rajoutez quelques degrés). Ben voilà, vous êtes au Texas. Des restaurants, des terrasses partout, des bateaux avec des touristes.  Très chouette.

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On s’est vite arrêté à une mission, mais le timing était contre nous : avant 5 heures il fait trop chaud pour se ballader en plein soleil, mais après 5 heures, les missions ferment. Pas de bol pour nous, car c’est ainsi que ce voyage à la découverte du Texas s’arrête (je garde le passage aux magasins d’usine top secret :-D).

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En conclusion, Austin et San Antonio, j’ai beaucoup aimé : deux grandes villes sans pour autant être étouffantes, avec leurs histoires, leurs zones piétonnes. On se croirait presque à la maison !

A bientôt les amis !

 

 

 

15 mai 2011

La remise des diplômes

 

Vendredi 13 mai 2011 est une date qui restera surement gravée longtemps dans nos mémoires. En effet, vêtu de notre p’tit chapeau carré et de la grande robe noire, nous avons pu participer à la cérémonie de remise des diplômes de l’Université d’Oklahoma.

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Je crois qu’il faut d’abord que je vous explique comment est organisée l’université. La première division, c’est les collèges. Arts and Sciences (c’est le nôtre), Engineering (c’est le collège de beaucoup de nos amis), Communication, Law… Il existe ensuite les départements. Je ne suis pas sûre que ces départements existent pour tous les collèges, mais il s’agit de divisions au sein même du collège. Par exemple, le collège d’Arts and Sciences comporte 38 départements, dont celui de Chimie/Biochimie (youhou c’est nous !), Economie, Anglais, Zoologie, Histoire, Philosophie, Botanique… Notre collège est très varié !

La cérémonie se passe en deux temps. Le vendredi soir, la première cérémonie, « the Commencement », réunit tous les élèves qui graduent, mais seuls les doctorants sont reconnus individuellement. Cette cérémonie regroupe tous les collèges, c’est donc toute l’université qui est en fête ce soir-là. Cela reste une cérémonie très importante pour tout le monde, c’est la reconnaissance de travail accompli pendant toutes ces années d’étude chères payées. Cette année,  l’invité d’honneur est Robert Gates,secrétaire à la Défense des Etats-Unis. Il a un CV impressionnant : directeur de la CIA, directeur d’université, et il est le seul secrétaire à la défense qui a exercé cette fonction sous deux partis politiques différents (Républicain et Démocrate, vu qu’il a été « réengagé » par Obama lors de l’investiture.)

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La cérémonie est très festive. Il a un concert dans le stade pour faire patienter les familles jusqu’au défilé. D’abord des musiciens, puis des « Natives » (ce sont ces indiens, dont les tribus ont des territoires bien précis dans l’Oklahoma et ailleurs), des drapeaux représentants tous les collèges, des drapeaux de différents pays (pour tenir compte de la dimension internationale de l’université), le président de l’université (David Boren), le guest speaker (Robert Gates), et les directeurs de chaque collège. Ensuite, ce sont nous, les élèves qui graduent, qui rentrons dans le stade. Une file interminable d’étudiants s’installe alors sur les gradins. Je ne sais pas combien nous sommes au total, mais j’apprendrais plus tard qu’il y a environ 1100 étudiants rien que pour le collège d’Arts and Sciences…  On chante bien sur l’hymne américain, et les discours commencent. Le président Boren insiste sur l’excellence de l’université, et demande à certains élèves de se lever pour se faire reconnaître. Il y a plusieurs critères différents. Certains élèves graduent avec « distinction », d’autres avec les honneurs. Les critères sont un peu compliqués, et j’ai pas tout compris, mais c’est une façon de récompenser les bons élèves. Ça doit correspondre à un GPA supérieur à 3.5. Haha maintenant faut que je vous explique le GPA. GPA correspond à Grade Point Average. Recevoir un A dans une matière correspond à une note de 4.0, c’est le GPA le plus élevé. En faisant la moyenne de toutes les notes, vous avez votre GPA final. Certains reçoivent même une médaille : c’est la récompense pour avoir maintenu un GPA de 4.0 pendant toute la durée de leurs études. Oups,  autre précision : ces distinctions n’existent que pour les undergraduates. L’université ici délivre trois catégories de diplômes : le BS (Bachelor), MS (Master) et PhD (c’est le doctorat). Ceux qui étudient pour le Bachelor sont considérés undergraduates (vu qu’ils n’ont aucun diplôme universitaire), et les masters et doctorants sont appelés graduates. Je sais, toutes ces infos sont un sacré bordel.

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Revenons-en à la cérémonie. C’est désormais au tour de Robert Gates de nous faire un discours. C’était d’ailleurs très drôle. Quelques citations, des anecdotes sur son expérience de président d’université au Texas, et évidemment quelques blagues sur le football américain. Là aussi, faut que je vous explique un petit peu. Il y a une très grande rivalité entre le Texas et l’Oklahoma en matière e football américain. Et la dernière fois que Gates était à Norman pour un match de foot avec son université texane, l’équipe de l’université d’Oklahoma a gagné 77 à 0. Autant dire que c’est une raclée magistrale. Bref, il a fait plein d’humour là-dessus. Il a aussi fait une allusion pendant son discours à l’arrestation de Ben Laden, preuve de son patriotisme. Autre détail patriotique, tous les discours ont parlé des soldats américains qui sont au front. Les US restent un pays en guerre, et cela s’entend. Personnellement, j’ai trouvé le discours très bien.

Ensuite, la partie longue arrive. Chaque doctorant se fait appelé individuellement, et le professeur responsable du doctorant va lui mettre la Hood, sorte d’écharpe compliquée à mettre. Les masters la porte aussi, la nôtre est rouge et blanche (les couleurs dépendent du collège). Je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais les pauvres ont bossé entre 4 et 7 ans pour avoir juste ce diplôme, on peut bien poireauter pendant une petite heure.

Après cela, autre petit discours final, on chante l’hymne de l’université, et boum, feu d’artifice ! Ah ils voient vraiment les choses en grand les américains, et c’est ça qui fait que ces cérémonies sont si spéciales !

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Le lendemain, il y a la Convocation. Cette cérémonie est propre à chaque collège. Lors de cette cérémonie, chaque élève est reconnu individuellement. Cette année, j’étais la seule master du département de Chimie (vu que Jérôme fait du tourisme avec ses parents). La cérémonie commence donc avec des discours (étonnant, je sais). On a aussi eu le droit au discours d’une élève, qui a eu je ne sais pas trop quelle distinction, genre super élève de l’année pour tout le collège. Je suis honnêtement perdue entre toutes les distinctions.  Le moment arrive où le président du départment nous dit : You can now move your tassel from the right to the left. Vous voyez le pompom sur le chapeau ? Le passer de la droite vers la gauche signifie que notre diplôme est validé. C’est un chouette moment. Ensuite, les élèves sont appelés. On avance, on prend quelques photos, notre nom est prononcé, on reçoit un porte-diplôme en cuir, on va serrer la main au chef du département  ainsi qu’à certais professeurs. Cela dure peut-être une minute, mais c’est assez intense d’avoir son nom appelé. Et cela valait largement d’attendre les deux heures suivantes, pendant lesquelles les 1000 autres élèves sont appelés. On rechante l’hymne de l’université, et voilà, c’est terminé !

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Bon ben y’a plus qu’à rédiger une thèse pour vraiment valider le master ! L’été va être marrant !

Conclusion de l’article : C’est du travail et de la frustration dans les labos, mais ce genre d’évènements rappelle à tous les élèves pourquoi on étudie. J’espère qu’un jour la remise des diplômes en France sera autant valorisée, après tout, toutes nos années d’études ne sont pas reconnues sans le diplôme au bout. La remise des diplômes devrait être un moment fort de l’année dans la vie de l’université, et les américains ont compris cela. Bref, c’est un évènement assez exceptionnel, cette remise des diplômes…

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A bientôt les amis !

20 avril 2011

This is my kind of town, Chicago is....

 

18 avril, il est grand temps d’écrire cet article sur Chicago, sous peine de devoir y retourner pour se rafraîchir la mémoire. Remarque, moi je dis pas non, Chicago, c’était sensas’ !

Petit rappel depuis la dernière fois : les projets marchent pas des masses, les cours c’est de la biochimie alors vous êtes assez grands pour faire la conclusion sur notre enthousiasme de ce côté-là, y’a eu des grosses tempêtes de neige en février, mais février c’est loin, et enfin, enfin, le springbreak est arrivé. Une semaine de vacances, la seule d’ailleurs au cours de l’année : ici les cours s’étalent de mi-aout à mi-décembre, avec pour seule pause un week end prolongé pour Thanksgiving, et ensuite reprennent de mi-janvier à début mai, avec le fabuleux Springbreak.

Sprinbreak, où « vacances de printemps » ( hé, comme quoi, admirez notre biliguisme !), est le moment d’aller se dorer la pilule au Mexique ou en Floride et de faire la fête tous les soirs avec des étudiants venus de tout le pays. Comme nous on n’est pas rigolo, on a décidé d’aller à Chicago, Illinois, dans le froid et la grisaille. Je rigole bien sûr, c’était un super week-end.

Bon comme on est des étudiants sérieux et surbookés (:D), on s’est seulement accordé 4 jours de voyage.  (L’autre argument, c’est le prix, mais chut !). Nous sommes donc partis mercredi 16 mars, à 23 heures, pour Saint-Louis et Chicago. Au passage, on a embarqué Maude, notre custarde préférée, parce que plus on est de fous, et moins y’a de risque de s’endormir dans la voiture, ce qui a été d’une réussite totale : et une nuit blanche, et une !

Après 8 heures de route, nous voilà donc à Saint-Louis, que vous connaissez peut-être grâce à son arche. C’est d’ailleurs très joli, très contemporain, et je pense que tous les habitants doivent se retrouver la quand ils veulent prendre le soleil un dimanche après-midi. Le parc autour est joli, donne sur le Mississipi, bref, l’endroit est parfait, et le centre-ville semble bien loin. Evidemment que si je vous raconte tout cela, c’est pour vous embrouiller : on se trouve bien dans l’hyper centre de Saint-Louis : grands buildings en tout genre, rues parfaitement perpendiculaires dignes de toute ville américaine. Mais Saint-Louis a un côté très charmant : peut-être parce que justement ça semble être une grande ville sans vraiment en être une, qu’à côté de grands immeubles on retrouve un jardin, ou les artistes locaux ont pu s’exprimer. Un peu plus loin, un amphithéâtre en plein air, juste derrière la cour de justice, transformée désormais en musée il me semble.

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Bref, j’ai passé un très bon moment à Saint-Louis, mais l’objectif reste bel et bien Chicago, et il reste 5 heures de route. C’est donc après 1300 bornes que nous apercevons les gratte-ciels, absolument gigantesques. Les autoroutes, ben c’est un peu comme Dallas : montagnes russes, 4 à 5 voies, et surtout, surtout, des sorties à gauche et à droite partout, et ça, c’était sans doute le pire. Jérôme s’en est cependant sorti, et c’est donc pour la première fois que nous arrivons dans l’hypercentre de la troisième plus grande ville des Etats-Unis. Pour la petite histoire, Chicago abrite plus de  2 800 000 habitants. Son surnom est « the windy city » et ça a été pendant longtemps une ville réputée dangeureuse. Peut-être un héritage de la mafia et du crime organisé, qui étaient à leurs apogées vers les années 1910-30, avec Al Capone ou la Mano Nera. Aujourd’hui Little Italy n’est plus que le témoin de gavage dans les restaurants italiens et la ville est bien plus sure. Attention, rien n’est parfait : la première chose que Wikitravel nous donne, c’est une carte des quartiers à éviter.

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Pas de panique cependant, le centre est bien trop grand pour qu’on se perde dans des quartiers éloignés. La première chose qui choque à Chicago, encore plus qu’ailleurs aux Etats-Unis, c’est la constante odeur de nourriture. Peu importe l’heure ou la rue, ça sent bon. Les habitants ici doivent avoir un moral d’acier et un estomac de fer pour résister à toutes les tentations. Heureusement, on a réussi à résister dans l’ensemble, mais on ne pouvait pas aller à Chicago sans tester la deep dish pizza, la pizza locale. Ce qu’elle a de spéciale ? Une pâte épaisse, presque briochée, et surtout, une quantité énorme de tomates et de fromage. Absolument délicieux. L’autre spécialité locale est le hot dog, et attention, surtout ne demandez pas de ketchup. A Chicago, c’est de la moutarde qu’on met dessus. Si vous faites un grand sourire, on peut vous accorder une sauce à la tomate, mais demander du ketchup est apparemment l’affront suprême.

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Bon sinon Chicago, c’était aussi la Saint Patrick. Et les gens sont à fond, tout le monde porte du vert (sauf nous bien sûr, on adore se taper l’affiche).  Trop bête qu’en fait, la Saint Patrick, la ville l’organise une semaine avant la date réglementaire. Du coup on a loupé la parade, la rivière teinte en verte et les autres festivités. On s’est quand même bien amusé, et le temps très doux poussait à la ballade. Alors je ne sais pas si c’est à cause de la Saint Patrick, mais il y a de l’animation le soir !

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Chicago, c’est aussi le Millenium Park. C’est de là qu’Obama a effectué un de ses plus important discours de campagne, vu qu’il était, avant de devenir Président, sénateur de l’Illinois. C’est aussi dans ce parc qu’on peut voir le Bean, cette structure en forme de haricot qui est assez étonnante. Le parc en lui-même est assez basique à cette époque de l’année, mais ils attendent sûrement les beaux jours pour l’aménager. Le  parc donne sur le lac Michigan, qui fait partie des grand lacs américains.

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Chicago, c’est aussi le Loop. Le Loop, c’est le quartier d’affaire de la ville. C’est d’ailleurs le deuxième quartier d’affaires du pays juste après celui de New York. Quartier d’affaires, ça signifie hauts buildings, et en matière de gratte-ciel, Chicago n’a rien à envier à la grosse pomme. C’est d’ailleurs à Chicago que se trouve le plus grand building des Etats-Unis, officiellement nommé la Willis Tower, mais qui dans le cœur de tous les habitants reste la Sears Tower. Malgré le changement de nom en 2009, tout le monde continue d’appeler cette gigantesque tour par son ancienne appellation. C’est d’ailleurs en haut de cette tour qu’on a pris plein de photos super cool de nous en mode : « je me la pète sur un plancher en plexiglas alors que je suis au 103ème étage et j’ai même pas peur ».  Y’a évidemment pas que la Sears Tower  à Chicago, et la densité de building est plutôt impressionante, spécialement pour moi qui ne suis jamais allé à New York. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que tous les styles s’y mélangent. Grandes baies vitrées ou style gothique, y’en a pour tous les goûts. Le meilleur exemple ? La Tribune Tower, qui côtoie la toute nouvelle Trump Tower. Deux styles radicalement différents, mais tout s’intègre dans le paysage. Pour en revenir au Loop, le nom provient des lignes de métro, qui forment une boucle autour du quartier d’affaire.

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Chicago, c’est aussi des boutiques. Jérôme s’en souvient d’ailleurs, il a dû subir nos crises de H&Meuse aigue, syndrome très courant qui apparaît lorsque deux nanas entrent dans un H&M pour la première fois depuis longtemps.(................................................)

Chicago, c’est aussi les chauffeurs de taxi les plus fous que j’ai jamais vu. Il est d’ailleurs possible d’acheter des T-shirts souvenirs où l’ont peut lire : « Je n’ai jamais été renversé par un taxi à Chicago », ce qui peut vous montrer que cela relève presque d’un exploit. Chicago, c’est aussi une grande ville où l’on se ballade au milieu la foule, à la manière européenne : je n’avais pas vu cela depuis que je suis aux US. Manque plus que des terrasses et on aurait pu se croire dans toute grande ville européenne, avec des piétons partout.

Chicago aussi un très bon exemple du Melting-Pot à l’américaine. La diversité ethnique de la ville est impressionnante. On a d’ailleurs fait un tour à Chinatown, et les gens vivent vraiment là-bas. Tout le contraire de San Francisco, où le quartier est très touristique, où 90% des boutiques sont des magasins de souvenirs. A Chicago, c’est une vraie petite ville, où certains écriteaux ne sont même pas traduits en anglais. Libraries, restaurants, supérettes, et surtout, immeubles d’habitation, preuve ultime que ce n’est pas juste pour les touristes.

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Bref, Chicago, c’est beaucoup de choses, et c’est sûrement bien plus que le peu de détails que je viens de vous décrire. Moi je dis, allez voir, et racontez-nous ce que vous en avez retenu !  

A bientôt !

24 janvier 2011

nouveauté !

A nos fans en délires,

Vous en avez marre d'actualiser 3 fois par jour le blog sans lire de nouveauté ?
Vous connaissez par cœur le dernier article à force de le relire ?
J'ai enfin pitié de vous !

Plus sérieusement, je sais que la publication est très aléatoire, donc pour ceux qui ne voient pas les nouveaux articles via Facebook, j'ai activé l'abonnement. Il suffit de rentrer votre adresse e-mail sous le titre "Newsletter" dans la colonne de droite, et nous on se charge de vous envoyer un p'tit message à chaque parution !

Sarah et Jérôme, futurs pourrisseurs de boîtes mails (du moins on espère ;-) )

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24 janvier 2011

2 oz de Coca svp !

Cher lecteur,

Si toi aussi tu cuisines avec des cups, mesure des pouces et râles parce qu’un pound de pommes pour 2$50 c’est cher, tu as déjà adopté le système métrique américain. Ferme cette page et retourne glander sur Facebook. Si par contre tu n’as aucune idée de ce que vaux 90 F (non non, ce n’est pas une taille de soutien-gorge !), l’initiation au système métrique le plus compliqué au monde commence maintenant. (Enfin j’exagère, je sais très bien que les américains ne sont pas les seuls à être fadas, mais vu que c’est précisément l’endroit où je me trouve, je ne vais parler que d’eux.)

Il était une fois Harry Potter, et Harry Potter, ça a été mon premier exemple de conversion compliquée. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais il a eu des problèmes lorsqu’il a reçu ses premières piécettes. Y’avait des noises, des mornilles, et des gallions, chacun valant un chiffre totalement inmémorisable de l’autre. Le reste, c’était finger in the nose, il était déjà britannique le pauvre. Pour nous français exilés, qui avons été élevés au mètre et autres unités du système métrique international, l’arrivée aux Etats-Unis m’a fait réaliser qu’Harry Potter, ben c’est quand même un p’tit chanceux d’avoir que trois pauvres sortes de pièces à retenir. Accessoirement il a dû apprendre à manier la baguette, mais cela est une autre histoire.

Revenons-en donc au système métrique américain, dans l’ordre d’importance d’utilisation.

Le truc à retenir en premier, selon moi, c’est les Fahrenheit. Ben oui, je vous laisse deviner le sujet de prédilection lors des 5 premières minutes avec quelqu’un que vous ne connaissez pas, il s’agit évidemment de la météo. « Alors c’est comment la météo dans ton pays », « il fait vraiment chaud/froid, on n’a pas eu ça depuis… », bref, je ne vous fais pas toutes les variantes, vous avez compris le principe. La formule est plutôt simple à retenir (une fois qu’on a fait le calcul 10 fois j’entends !) : S’il fait 100F, il fait environ 38°C, je vous explique. Première étape, on soustrait 32 : 100-32=68. Ensuite, on divise par 1.8 pour être précis, par 2 si une approximation vous suffit. 68 divisé par 1.8 donne 37.8 degrés, 68 divisé par 2 donne 34. L’approximation n’est pas tout à fait exacte, mais ça suffit pour savoir que les shorts sont de rigueur pour la journée. (et oh bénédiction, du côté de Norman, les 100 F sont un évènement fréquent.) Même chose pour cuire un gâteau, 400F correspondent à (400-32)/1.8, ce qui vous donne 204°C. Au final, après quelques mois, on retient quelques valeurs clés, et on arrive à s’en sortir. (Et merci pour nous, nous sommes dans un monde de scientifiques, qui utilisent les degrés Celsius pour la température des bains d’huile, ce qui facilite la compréhension avec les collègues.)

Bon tant qu’on parle des gâteaux, je vous présente la cup (littéralement la « tasse »), l’unité officielle de toute recette états-unienne. Absolument pas pratique selon moi, parce que ma tasse de café représente ma cup, mais comment je sais la taille officielle d’une cup ? Parce que les œufs ils ne sont pas plus grand ou plus petits selon la taille de ta cup… bref, pour moi chimiste qui rêve de peser ma farine au milligramme pour favoriser la reproductibilité de mon gâteau, ça me chiffonne. Alors pour pallier à cela, tout pâtissier peut acheter une cup mesureuse, avec des quarts de cup, des demis cup. Avouons que c’est moins onéreux qu’une balance.

Bon par contre cette cup faut l’acheter. Tout le monde sait qu’aux Etats-unis la monnaie officielle est le dollar. Le taux de conversion est en notre faveur : en ce moment, il est aux alentours de 1.33, ce qui fait un tablette graphique de la marque à la pomme à 376€, un cocktail dans un bar à 4.5€ (le prix moyen d’un cocktail étant de 6$), et mon dernier Mac Do à moins de 5.50€, et même que la boisson y est à volonté. C’est pas fantastique ?

Boire ? Haha les choses se compliquent. Le litre, c’est trop facile. Ici, on ne jure qu’en oz ou en gallon. Un gallon, c’est 3.78 litres, c’est une unité assez répandue. Les gallons sont utilisés pour l’essence et le lait essentiellement. Vous imaginez acheter une bouteille de quasi 4 litres de lait ? D’ailleurs ce n’est plus vraiment une bouteille, c’est presque un jerrican. Les frigos américains ne sont pas des modèles immenses pour rien. Les demi-gallons sont souvent utilisés pour le lait (également), les jus de fruits. Coca fait de la résistance, les bouteilles de soda font deux litres. Pour ne pas perdre les américains (le litre est une unité si compliquée !), Coca précise que deux litres correspondent à 67.6 oz, et encore plus important, deux litres, c’est surtout 2 quarts et 3.6 oz. C’est tellement plus simple de mélanger deux unités. Alors pour votre information, car j’aime vous noyer dans des montagnes de chiffres, un quart correspond à un quart de gallon, soit 0.946 litres. Les amateurs de calcul mental auront donc déjà calculé qu’un oz correspond donc à environ 30mL, ce qui est en fait 1/128 de gallon. Franchement j’exagère, ce n’est pas si compliqué que cela au final !

Là où les américains est autres anglo-saxons sont vicieux, c’est que les oz, que vous venez de voir pour mesurer un volume, sont aussi une unité de masse. 72 oz, c’est deux kilos, et c’est aussi le poids de ce fameux steak d’Amarillo, qui est gratuit si vous le mangez en moins d’une heure, mais cela aussi est une autre histoire. Revenons-en à nos poids. Votre steak est donc en oz, mais il peut aussi être en pound. Un pound, c’est environ un demi-kilo (pour être précise, c’est 454 g), et c’est une unité parfois utilisé, notamment pour les fruits et légumes sur le marché. D’ailleurs vous êtes en pounds, si jamais on vous demande, n’indiquez pas votre poids en oz, je pense que même les américains s’y perdraient. Et à 28g pour un oz, le chiffre indiqué par la balance serait déprimant.

Il faut ensuite s’attaquer aux longueurs. Là aussi, la vie est rendue bien plus rigolote par le mélange d’unité. Vous mesurez 1.80 m ? Cela fait 5 feet et quasi 11 inches. Le feet représente environ 30cm, l’inch 2.5 cm. Et puis il ne faut pas oublier le mile, unité important quand on roule, toutes les limitations de voiture sont évidemment en miles par heure (bon les compteurs aussi donc pas trop besoin de se casser la tête hein !). Un mile, c’est 1.6km, et le bilan de cette info, c’est que les américains roulent moins vite. Et quand vous roulez, il faut rester attentif : les hauteurs sous pont (ou barrières d’entrées à un drive in par exemple) sont indiqués en feet et inches (voir début de paragraphe pour des valeurs que vous avez déjà oublié j’en suis sûre) : il faut donc calculer rapidement avant d’arracher le toit de votre pick up.

Bon il est temps d’aller se coucher, les cours commencent à 8 heures demain matin. Je passerai donc sous silence les unités de surface utilisées pour décrire nos appartements, la valeur d’un yard (unité utilisée pour les matchs de football américain), la pinte (parce que de toute façon j’aime pas la bière, et qu’ici la bière c’est de l’eau, faut en boire 2 litres par jour), et toutes ces autres peu officielles mais si connues ici (par exemple, un samedi soir dans le quartier des bars, tu peux voir une voiture de flic par minute, on va dire que c’est une sorte de débit, j’avoue que c’est encore peu utilisé au niveau national. ) J’évite aussi de parler des différences entre les valeurs de certaines de ces unités selon que tu te trouves aux USA ou en Grande-Bretagne. Ma conclusion sur tout cela : je pense qu’à une certaine époque, c’était juste la course à celui qui ferait le plus compliqué. Et je trouve qu’ils ont plutôt bien réussi !

A bientôt les amis !

4 janvier 2011

New Mexico

 Hi everybody !

 How are you ? Faut que je me remette doucement à l’anglais, à peine une semaine de vacances en France et c’est comme si j’avais tout oublié. Bref, il est grand temps de vous raconter our holidays au nouveau Mexique.

 First, petit rappel sur la traditionnelle fête de Thanksgiving. En 1620, 102 immigrants britanniques, plus connus sous le nom de "pères pèlerins" ("Pilgrim Fathers", en anglais), arrivèrent à bord du célèbre "Mayflower" sur les côtes américaines et s’installèrent à Plymouth, dans le Massachusetts. Leur premier hiver dans le Nouveau Monde fut terrible. La famine et les maladies eurent raison de plus de la moitié d'entre eux. La deuxième année, un traité de paix fut signé avec une tribu indienne native de la région. Les Wampanoag partagèrent avec les nouveaux arrivants leurs secrets en matière d’agriculture et de chasse, principalement la culture du maïs. A la suite de cette année fructueuse, les pèlerins organisèrent une célébration pour remercier les tribus locales, mais aussi en témoignage de leur foi. Cinquante pèlerins et quatre-vingt-dix Indiens célébrèrent ensemble le premier "Thanksgiving" pendant trois jours de repas et de fêtes. ( Au passage je n’ai rien inventé, le site web est ici, admirez le copier-coller !)

 Au final, Thanksgiving est systématiquement célébré le 4ème jeudi de novembre. Le vendredi est généralement considéré comme un jour de vacances, afin de pouvoir se ruer dans les magasins à l’occasion du Black Friday, mais on reparlera plus tard. Et puis nous on a décidé que le mercredi serait un jour non travaillé également, ce qui nous donne cinq jours pour vadrouiller, je vous laisse deviner, suspense suspense, au Nouveau Mexique.

 Au programme : 3000 km, qui nous ferons passer par Amarillo, Roswell, Carlsbad Caverns, El Paso, White Sands National Monument, la ville de Billy the Kid, Albuquerque, Santa Fe, Taos (et Taos Pueblo), pour finir par Amarillo, la boucle est bouclée.

 C’est au volant d’une charmante berline dont j’ai déjà oublié toutes les caractéristiques, et du GPS emprunté à Walmart (qu’il est gentil ce Walmart !) que nous partons pour le trip au milieu de la nuit. Départ à 2 heures du matin, vu que plus de 8 heures de routes nous attendent pour arriver à Roswell. 2 arrestations plus tard, nous débarquons donc dans la ville la plus extraterrestre au monde, pour nous rendre compte que les ovnis ont sauvé la ville. Tout le commerce ne tourne qu’autour de ça, alors qu’en fait, tenez-vous bien la révélation choc arrive, les extraterrestres n’ont pas du tout atterri là-bas. Ils ont en fait débarqué au beau milieu du désert, à environ 60 miles (quasi 100km) de Roswell. Deux anciens militaires ont découvert les corps, et les ont transmis à la base militaire la plus proche, je vous laisse deviner où elle se trouve, chers Derricks en herbe. Pour l’info, l’ovni (ou du moins quelque chose qui vole) s’est crashé en juillet 47, et c’est à peu près la seule chose sur laquelle tout le monde est d’accord. Le reste, libre à vous de croire ce que vous voulez. La madame de l’office du tourisme nous raconte une histoire de corps, transportés un peu partout dans les Etats-Unis, qui maintenant se trouverait dans une base militaire ultra secrète, la fameuse Zone 51 (comme le pastis!!! remarque importante quand l'on sait que l'alcoolisme est un problème sévère dans cet état, surement responsable de cette hallucination collective), dans le désert du Nevada. Elle tente de nous convaincre d’aller au musée de la ville, sans succès. Nous n’avons pas le temps, Carlsbad Caverns nous attend. Nous quittons donc Roswell, déçu de ne pas avoir vu l’endroit du crash, mais surpris par cette ville qui semble s’être arrêté de vivre il y a 60 ans.

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 Quelques dizaines de kilomètres plus tard, arrivée à Carlsbad Caverns. Pour vous mettre dans l’ambiance, on se trouve au milieu de désert. Entre Roswell et la nouvelle destination, je n’ai pas du tourner le volant plus de 3 fois, la route est droite, interminable. De temps en temps un buisson desséché traverse la route, au rythme du vent. Le soleil tape, et même s’il fait frais, le temps reste magnifique. On s’approche des cavernes, on grimpe un peu, on arrive au sommet de la colline, sans forcément se rendre compte dès le début que sous nos pieds se trouve une gigantesque grotte.

 Que la visite commence ! L’entrée béante de la grotte est impressionante, et Julien ne cesse de se demander si lui aurait eu le courage de rentrer là-dedans. On descend donc, le chemin semble si peu éclairé au début, tant le soleil est éclatant à l’extérieur… Petit à petit, on descend à environ 300 mètres de fond. Heureusement que l’éclairage est là, il est apparemment impossible de voir sa main devant ses yeux tellement il y fait nuit dans la grotte ! Une guide nous raconte que cette année, la grotte est particulièrement humide, car les précipitations ont été importantes pendant l’été. Ils ont estimé que la goutte d’eau met 4 à 5 mois minimum pour s’infiltrer jusqu’à la grotte, puis tomber ensuite, ce qui fait résonner un ploc ploc régulier. En tout cas c’est immense, la hauteur de la grande chambre peut aller jusqu’à 60 mètres. Les photos parleront d’elles-mêmes. Merci pour nos jambes, la remontée se fait en ascenseur. Et pour l’info, si je me rappelle bien (si quelqu’un y connaît quelque chose, qu’il me corrige !), 5 niveaux de la caverne ont été découverts, et seulement un est accessible au public. Imaginez l’immensité de cette grotte !

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 Nuit à El Paso, pas grand-chose à signaler. Pour ceux qui ne connaissent pas, El Paso est à la frontière mexicaine, et la ville juste de l’autre côté est Ciudad Juarez. Cette dernière est considérée comme une des villes les plus dangereuses au monde par les autorités mexicaines. Autant dire qu’on a pas fait les malins et qu’on ne s’est pas aventuré sur le sol mexicain (en même on s'en foutait, c'est que les nanas qui disparaissent ^^).

 Jeudi, le programme était flou. Pour sûr, le matin, le désert de sable blanc était au programme. C’est bizarre d’ailleurs, comme désert. D’un coup, y’a un grand tas de sable blanc. Côté histoire, c’est pas loin de ce désert que la première bombe atomique a été testée, le 16 juillet 1945 (si j’ai bien compris, l’endroit appartient à la base militaire qui appartient au parc national mais l’endroit précis où la bombe a pété ne fait pas à proprement parlé partie du désert, bref on s’en fout). Et le désert sert d’endroit test pour certains missiles. Une partie du parc naturel appartient en fait à la base militaire voisine. Donc si vous voulez y aller, faites gaffe aux horaires, le parc ferme durant les essais. En tout cas, moi je vous le conseille, c’est trèèèès chouette, et trèèèès beau, et on peut faire pleiiiiiiin de jolies photos. Je vous préviens par contre, le vent souffle, du coup vous avez du sable partout, dans les chaussures (logique, vent ou pas vent), dans les cheveux (ok Jérôme ça marche pas pour toi ^^,... tu vas voir à la rentrée!!!!), dans les poches, et même dans le clapet du téléphone. Joli souvenir, non ?

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 L’après-midi, le flou arrive, on s’est perdu dans la ville de Billy The Kid, mais ma foi c’était tellement nul que je vais éviter d’en parler. Soi-disant la ville la plus authentique des Etats-unis. Heureusement que le pays ne ressemble pas à ça : cette ville est une ruine abandonnée, avec peut-être 10 maisons (et encore elle est gentille, la moitié des baraques sont moisies). On a pu apercevoir une ancienne prison, youhou, il restait un quart d’un mur, je vous laisse imaginer l’endroit.

 Arrivée à Albuquerque, jeudi soir. Petit rappel, (voir début de l’article), jeudi, c’est Thanksgiving : la fête de famille par excellence. Alors trouver à 10 heures un restau ouvert pour nous nourrir, nous pauvres petits touristes français, est juste impossible. Heureusement pour nous, une station-service est ouverte. A nous sandwich et autres chips ! Nous découvrons tout de même qu’Albuquerque est une chouette ville (bah oui on a eu le temps de tourner dans la ville un peu !), et que finalement on va peut-être y passer plus de temps que les 30 minutes prévues.

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 Enfin arriva le Black Friday. En France, l’image que vous avez de ce jour se résume aux magasins où les gens poireautent parfois plusieurs heures pour être sûr d’entrer en premier. Il me semble que cette année (ou l’année dernière), quelqu’un est même mort piétiné, tellement c’est la cohue quand la grille se soulève enfin. Nous devions vérifier cela par nous-même : let’s go to the mall ! Nous arrivons à 8 heures seulement, donc pas trop de monde dans les magasins, et cela ressemble à jour de solde en France. Les promos sont parfois bonnes (par exemple 50% de réduction sur tout le magasin), parfois il n’y en a pas une, tout dépend de l’enseigne. En tout cas il faut s’y pointer tôt : pour plein de magasins, les réductions s’arrêtent à dix heures, midi parfois. En même temps, certains magasins sont ouverts depuis minuit la veille, faut bien laisser un peu de temps au vendeur pour qu’il puisse dormir.

 Direction ensuite le centre d’Albuquerque, très chouette. D’abord la partie avec les bars et les restaurants, qui m’avaient déjà convaincue par leurs airs conviviaux. Ensuite, nous sommes allés au centre historique, avec la première plus vieille église des Etats-unis (ce n’est pas la seule plus vieille église d’après nos prospectus touristiques, on en a eu 3 sur notre parcours !). Très sympa, plutôt touristique je vous l’accorde, mais typique. On goûte à la nourriture mexicaine, et on est déjà pleins rien qu’avec les nachos (chips trempés dans une sauce tomate épicée, ou dans du « queso », il s’agit de fromage fondu épicé). Après, c’est surtout riz et haricots en purée, parfois du guacamole. Mais peu importe ce que vous commandez, la question est : « piments verts ou rouges ? » Selon l’endroit, il paraîtrait que le premier est plus épicé que le second, et inversement. La réponse la plus simple est donc : « Pas épicé », ou « épicé », selon vos goûts, le cuisiner fera ce qu’il voudra. (Il a d’ailleurs fait ce qu’il voulait, moi c’était bien trop épicé, pour Jérôme pas assez, bref on est jamais content, et vous vous en foutez aussi.)

 On ne pouvait pas rester éternellement, Santa Fe est au programme également. La ville est absolument charmante, et absolument pas moderne, d’un point de vue architecturale. Ce n’est pas du tout une grande cité américaine, avec des grattes ciels et un quartier des affaires, il s’agit plutôt d’une petite ville, avec un centre-ville presque piéton, des églises, et plein de petits commerces. Santa Fe est très réputée pour son commerce d’art, sa gastronomie, et ses bijoux indiens. Je peux maintenant ajouter que les margaritas y sont délicieuses également. Au final c’est assez petit (où alors on a loupé une partie), mais c’est vrai que pour quelqu’un qui n’a jamais vu un centre-ville européen, être à Santa Fe doit avoir un côté extrêmement convivial.

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 Santa Fe se trouve déjà à 2000 mètres, et le samedi, nous montons même un peu plus, direction Taos, et Taos Pueblo. Taos est une ville d’art également, et la ballade y est très sympathique. Taos Pueblo est par contre au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est un village indien, où quelques habitants vivent encore sans eau courante, sans électricité. Pas de tipi, mais des cases couleurs terre. Les fours à pain se trouvent devant la maison, et on peine à croire que les gens vivent vraiment ici.

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 Ensuite, nous filons vers le rio Grande. Ce fleuve qui traverse le nouveau Mexique a creusé son canyon au fil des années, et les habitants ont dû construire un pont. Chouette, voilà un moyen de se trouver au milieu du canyon ! Bien entendu, c’est tout petit comparé au Grand Canyon, ce n’est même pas comparable. Même si ce canyon associé à un saut à l’élastique doit suffire côté frissons !

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 Et finalement, petit arrêt dans une station de ski. On s’approche du Colorado, et la chaîne montagneuse commence déjà. Ce n’est pas Aspen, mais la station semble suffisamment grande pour s’amuser.

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 Les étapes se succèdent ce samedi, la dernière étant Las Vegas ! Je vous rappelle qu’on est pas du tout dans le Nevada, donc rien de grandiose, si ce n’est une petite ville américaine comme on se les imagine.

 Le voyage se termine, par cette dernière étape à Amarillo, au Big Texan. Ce restaurant est connu pour son concours, où si vous mangez un steak de 72 oz (soit deux kilos !), plus les accompagnements, le tout en moins d’une heure, ben vous mangez gratis. Avis aux amateurs, il faut quand même être sur la scène, avec un chronomètre au-dessus de la tête. De mémoire, celui qui a mangé le tout le plus rapidement l’a fait en 8 minutes. Il s’agissait également du champion du monde de mangeur de hot dog. Y’a plus qu’à vous entraîner !

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 Quasiment 4 pages Word plus tard, il est temps de rentrer. Le voyage, comme d’habitude, a été crevant, heureusement que le labo est là pour qu’on puisse se reposer ;-) !

 A bientôt les amis !

 PS : Et même si ce mot est sensé raconter nos péripéties de fin novembre, cela ne nous empêche pas de vous souhaiter à tous une excellente année sous le signe de la découverte et du voyage !

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6 novembre 2010

election, halloween et nouveau building

Bonjour à tous !

 Début de week-end, il est temps de prendre le temps de donner des nouvelles. Vous en avez surement entendu parlé aux infos, c'était les élections ce mardi 2 novembre un peu partout aux USA. Les états-unis sont quelque part fascinant quand on parle de politique. Je n'ai personnellement pas suivi grand chose, parce que honnêtement ça ne m'intéresse pas des masses, mais les élections aux USA créent une ambiance particulière qu'on ne peut pas éviter, qu'on veuille suivre le débat ou non. Les deux principales choses que je retiendrais sont que les américains sont fiers de leurs opinions, et que les politiciens sont agressifs et incroyablement culottés. Par exemple, les américains mettent dans leur jardin des pancartes indiquant pour qui ils vont voter. Ici, pas de honte de voter pour un certain candidat, du moins de leur point de vue. Côté politiciens, je crois que la publicité la plus honteuse que j'ai vu, je ne me rappelle pas du candidat, ni du poste, (mais elle m'a marquée), donne, en résumé traduit en direct presque live de ma mémoire : "Mr XXX, a des dettes, a fait plein de mauvaises choses pas gentilles, il n'est pas capable de gérer son argent, pouvons nous lui confier le nôtre ?" Pour l'instant ça ne me choquerait même pas trop, après tout des politiciens qui se descendent plus ou moins dans le dos de autres, y'a ça en France. Mais quand le monsieur continue et la seule chose qu'il ajoute est quelque chose du genre : "Moi je suis gentil et je sais compter mon argent", on se dit que la seule chose que sait vraiment faire ce monsieur, c'est descendre son concurrent. Pas une once de programme, pas une once de politique. Juste de la bassesse à souhait. L'amérique n'est pas le pays des armes a feu pour rien, il passe littéralement leur temps a se tirer dans le dos.

 Et parce que les américains sont friands de record, ces élections ont été les plus chères de l'histoire des US (oublié le précédent record des présidentielles), la campagne a été aussi le théâtre des attaques les plus basses jamais vues. Les chaines de télévision n'hésitent même plus à embaucher des politiciens comme commentateur de la vie politique et cela dans le seul but de descendre la politique d'Obama (FOX en première ligne). Vive l'objectivité!! Même TF1 n'ose pas faire ça! Et je vous laisse imaginez la qualité des candidats, à côté Sarah Palin passe pour quelqu'un d'instruit et de modéré.

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 Au final, c'est une républicaine , et pas une modérée, qui devient la nouvelle gouverneure de l'état d'Oklahoma. On soulignera la victoire d'une jeune étudiante de 24 ans (étudiante en droit, à l'université d'Oklahoma évidemment, Démocrate), Emily Virgin, nouvelle élue pour House District 44.

 Bref, assez parlé politique, le dernier évènement ici c'était bel et bien Halloween. J'annonce la couleur tout de suite, j'étais déçue. Je m'attendais a quelque chose de géant, ce qui n'est définitivement pas la taille des costumes féminins. On s'est dit qu'on allait "costume up", après tout, c'était Halloween au pays d'Halloween, bref, c'était le moment ou jamais.  Premier essai, allons voir à Walmart. Pour ceux qui ne connaissent pas, Walmart est la plus grande chaîne de supermarchés ici, ouvert pour certains 24/24, 7jour/7 (ici le problème des retraites ne se pose pas, imaginez à 75 ans travailler à 3h du matin en tant que caissière...), et on peut acheter tout et n'importe quoi, y compris des costumes d'halloween. Je vais parler pour les costumes féminins, pour 19$, vous pouviez acheter un fantastique costume, qui tout a fait honnêtement, et je risque de me faire huer, peut vous faire passer pour une prostituée  stripteaseuse (mais une chouette hein, genre femme de ménage, policière, hôtesse de l'air, infirmière et même bonne soeur...) Même le petit chaperon rouge était indécent, et blanche neige, ah blanche-neige (pour les Clermontois, comme quoi y'a pas que Mary Poppins ...).. Après un second essai dans un magasin spécialisé, ou le choix était parfois moins scandaleux mais bien plus cher, on a décidé de faire avec les moyens du bord. On s'est résigné : un peu de maquillage, et puis ça ira.
 Premier rendez-vous d'halloween, petite fête au nouveau building. On a pas gagné, la concurrence était rude, mais on mangé du chocolat gratis. Et on a fait sensation quand même, bref, on est des stars.
 Le week end halloween s'est poursuivi avec une super soirée Panam, où on a pu voir surement les costumes les plus drôles de l'histoire. Pour ma part j'ai fait dans l'effet de groupe, on s'est déguisé en mineur chilien. Costume qui a fait sensation dans cette soirée organisée par l'association des étudiants sud-américains ! (et puis c'est vachement plus décent que tous les costumes Walmart réunis).

La où j'ai été déçue, c'est l'ambiance d'halloween le jour d'halloween... au final très peu de décorations aux fenêtres des maisons, pas de "trick or treat " à nos portes, nous n'habitons sûrement pas au bon endroit. Et quand je demande à Nathan, il me dit simplement que lorsque Halloween tombe un dimanche, il y a toujours beaucoup moins d'animations dans les rues. Pas de chance pour nous !

 

 Tout ça pour revenir au nouveau building, voilà quelques photos !!

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sympathique salle de cours!!!

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 Allez les petits, il est temps de commencer à fêter le week-end, on vous laisse !

 

26 septembre 2010

Gameday!!!

 Bonjour à tous,

 Ce weekend, pour la 3ème fois de l'année, était un weekend de Football Américain. Ce weekend, les Sooners (nom de l'équipe de Foot de l'université) rencontraient les Falcons de l'Air Force. Mon premier match en vrai!! Expérience purement américaine. Les clichés ont encore montré leur efficacité.

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 Tout d'abord, quelques bases pour mieux comprendre le jeu et la douleur d'assister à un match!!

 Un match de Football Américain se déroule en 4 quarter de 15 minutes, soit une durée de match de 1 heure. Rapide vous allez me dire?!! Mouaaaa, mon dieu que non!!!! Le jeu en réalité se déroule sur 4 heures. Pourquoi? Facile : dès que le ballon touche le sol, la partie est arrêtée...

 En effet, le but du jeu est de faire gagner des yards (on vous fera un article sur les systèmes de mesure) à son équipe, pour cela des passes en avant et en arrière avec plaquage. Plaquage sont bien plus violent qu'au rugby. Pour preuve lors du dernier match, un mec est resté au sol sans bouger. Mais heureusement, le commentateur rassure la foule : "c'est bon il bouge les jambes et les bras, mais par précaution on va l'emmener à l'hôpital" mouai mouai mouai.

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 Et pour finir cette action... TOUCHDOWN!!! Plaquage du ballon dans la zone d'essai. L'équipe peut transformer le touchdown et rapporte 6 points par touchdown et 1 pts par touchdown transformé. Tirer au pied entre les deux poteaux fait rapporter 3 pts. Voila, maintenant vous êtes caler.

 Alors bon pour résumer le jeu, c'est chiant à souhait:

"Il faut voir le Football américain comme une partie d'échec"

 Arrêt du jeu toute les 5-10 secondes. L'équipe discute tactique et se remettent en jeu. Autant dire, des jeux de 5-10 secondes pour 2 minutes d'arrêt entre chaque jeu...

 Je suis resté le premier quarter et je me suis cassé, c'est vraiment trop nul.

 Mais heureusement, l'ambiance est au rendez-vous! Imaginez un stadium rempli de gens en rouge et criant Soooooooooners. Sans compter évidemment sur les Pom-pom girls and boys (désolé les Clermontois mais c'est autre chose que les pom-pom Clermont!!! lol). La fanfare de l'université qui joue l'hymne de l'université ainsi que de l'état d'Oklahoma et évidemment "The star-Spangled banner", l'hymne américain. Et alors là! Alors là!!! Quelque 80 000 personnes chantant, la main sur le coeur, les avions de l'Air force passant sur le stade, les drapeaux (grand comme la moitié du terrain) qui flottent et les feux d'artifice à chaque Touchdown.

                                                     "And the star-spangled banner in triumph shall wave
                                                       O'er the land of the free and the home of the brave."

 Et là on a beau ne pas être américains, je peux vous dire que l'on a un peu de frisson! Imaginez, les Etats-Unis, pays en guerre et d'un patriotisme sans limite... Et surtout, lors d'un match contre l'Air Force qui en plus fête son anniversaire. Tout est au rendez-vous pour exprimer ce patriotisme. Impressionnant!

 Mais au final, et pour la troisième fois en 3 matchs.. VICTOIRE!!

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 Notre mission pour le prochain match, apprendre les règles pour mieux apprécier le jeu. C'est pas gagné!!

 

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Jérôme

8 septembre 2010

San Francisco s'embrume, San Francisco s'allume...

 Bonjour à tous !

 La rentrée est arrivée pour tout le monde désormais, les américains ne sont plus les seules à étudier. Cependant, il reste une partie des vacances à raconter, et il faut bien se changer les idées de temps en temps. Je sais bien que les Clermontois ont un Chmurf à lire, mais il faut penser à distraire les autres aussi !  Voilà donc le récit de ces derniers jours de vacances, qui remontent tout de même à mi août. Le premier qui dit que je suis fainéante, en plus d'être un rapide, a quand même bien raison.

 Petit rappel : nous étions à Vegas (Nevada), aprés deux jours au Grand Canyon (Arizona). Je précise les états, un peu de géographie, ça ne fait de mal à personne, et puis y'a pas de raisons que je sois la seule à m'embrouiller avec ce détail. Moi qui ne connaît pas les 26 régions françaises (au fait, y'en a bien 26 ?) et qui a fait profil bas lors de tous mes cours de géographie, j'ai le droit de crâner un peu pour une fois.
Nous quittions donc très tôt (ndlr trop tôt) le Nevada pour rejoindre la Californie, Los Angeles d'abord (juste l'aéroport, mais quand même) pour atterrir, après un délai d'une heure dû à d'interminables cercles dans le ciel (à croire qu'on était loin d'être prioritaires pour l'atterrissage !) à San Francisco. (ndlr moi perso j'ai dormis pendant les interminables cercles!!!)

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Los Angeles

 Il est donc grand temps de découvrir la ville...

 Premier cliché vérifié : San Francisco, ça descend et ça monte pour de vrai. Mais vraiment pour de vrai. Des escaliers auraient été plus pratiques que certains trottoirs (ndlr des escalators plutôt). Et au passage, on bénit la boîte automatique, parce que le démarrage en côte ne doit même pas être possible autrement.

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 Second cliché : le Golden Gate Bridge, ben c'est un des ponts les plus photographiés au monde, et ça aussi c'est vrai, rien que moi je dois en avoir 60. Il n'a pourtant rien de spécial. Il est orange (ndlr le rouge est aussi une couleur acceptée), il est suspendu, bref, c'est un pont orange suspendu (ndlr déduction quand tu nous tiens). Mais le mythe est là, et on en pleure pas, mais on est quand même sacrément content ! On l'aura fait à vélo, en voiture, et c'est quand même la classe, non ? Pour l'info, comme ça vous pourrez briller en société, il a été inauguré en 1937, et fait partie des 7 merveilles du monde moderne selon des ingénieurs américains.

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 Troisième mythe, je cite Jérôme : "San Francisco, c'est la Bretagne américaine". Alors là je ne sais pas trop. Paraît qu'on a été chanceux, le monsieur qui nous a loué les vélos nous a dit : " c'est bien, il n'y a quasiment pas de vent aujourd'hui". On a pas la même notion de "pas de vent". Et il a fait gris, et y'a eu du soleil. Pas de pluie. Donc vous déciderez par vous-même, les bretons diront qu'il pleut jamais en Bretagne, les autres le contraire, bref, battez-vous, nous on veut de l'animation.

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 Sinon, on a visité Chinatown, et c'était bien sympa, surtout la pause gastronomie ^^, on a fait plusieurs tours sur la baie, on a utilisé le fameux tramway, qui fout quand même un peu les jetons : "non mais on va vraiment monter cette côte ? " " Mais t'es sur que ça va pas redescendre ?"

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 Le second jour, on a eu une idée brillante : et si on louait des vélos ? Premier objectif, traverser le pont, visiter Sausalito, revenir à SF, faire un tour dans le Golden Gate Park, et revenir au point de départ. Le gentil monsieur loueur de vélo approuve mais nous prévient : "si vous faites ça, vous serez fatigués en revenant !". Taratata, nous on est pas des lopettes, on fait du vélo tous les jours d'abord à Norman, et parfois et ben on fais même deux fois l'aller retour maison-labo qui prend tout de même 6 minutes !

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 On est donc monté sur des supers vélos (cela ils ont pas dû coûter 85$ à Walmart !), et c'est parti pour le Golden Gate Bridge ! C'est super, à part qu'il fait si moche qu'en fait on sait pas qu'on va monter sur le pont tellement il est enfoui sous les nuages. On se prend pour des supers stars à faire des excès de vitesse (non en fait c'est pas vrai, y'a tellement de monde que c'est impossible de rouler), et on découvre, quelques kilomètres aprés le pont, la petite mais néanmoins pétée de tunes ville dénommée Sausalito. C'est absolument ravissant, construit sur le flanc de la montage, la vue sur SF et sa baie pour chaque maison, de la verdure partout pour protéger du regard voyeur des touristes, et un grand soleil (alors qu'à SF je rappelle qu'on ne voit pas le pont). Bref, idyllique ! Jérôme décide d'emménager au moment où des pigeons de la taille d'un caniche veulent lui piquer ses chips, et même si au début c'était rigolo, quand il y en avait 25 qui avançaient vers nous pour réclamer leur pitance, on faisait moins les malins !

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 Retour sur le ferry, on fait coucou à Alcatraz au passage.

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 On passera sous silence la souffrance pour arriver jusqu'au Golden Gate Park (allez voir le cliché numéro un, vous comprendrez). On n'a même pas le courage d'apprécier le parc, et on file droit vers l'océan. Premier contact avec le Pacifique, et dixit Jérôme, ben le Pacifique, c'est froid.

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 Il est temps de retourner rendre les vélos. La carte disait qu'une fois au Pacifique, il n'y avait plus que des descentes jusqu'à la fin. Le nombre d'insultes proferées ainsi que la nature de celles-ci lorsque nous avons aperçu la côte qui nous attendait ne seront pas révélées, on sait qu'il y a des yeux chastes et innocents.
C'est évidemment épuisés que nous rentrons à l'hôtel. Après tout, on a parcouru une quarantaine de km dans une journée, et à SF qui plus est. Dodo !

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 Dernier jour déjà, nous récupérons la voiture. Direction le bridge, again, et Muir Woods. C'est un parc naturel, magnifique, qui sent bon la lessive ^^ (ndlr no comment sur ce coup). On prend ensuite la route pour la Napa Valley, on a bien essayé de goûter un peu de vin local, mais à 5 heures, tout était fermé. Direction donc Berkeley, histoire de dire qu'on y était, et SF, pour retrouver Adèle, Henri et Maxime. Une dégustation de crabe, une choré sur YMCA, et une détestable odeur de poisson sur les mains, il est temps de dormir. Au revoir San Francisco, c'est avec plaisir que nous reviendrons (ndlr encore) !

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 Pour encore plus profiter de SF....

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 Et voila, c'est terminé pour ce voyage... Mais on vous promet! On reviendra pour continuer à vous raconter nos aventures américaines et à vous faire voyager avec nous!       

 Nicolas Hulot si tu nous entends, on va te piquer ton job!!!

                                                                                                         A bientôt, et gros bisous !

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